Ceux qui se montrent négligeant envers l’importance de la croyance – Sheikh Al Fawzan


Ceux qui se montrent négligeant envers l’importance de la croyance

Sheikh Al Fawzan

 

Question : Il y en a qui négligent l’importance de la croyance et considèrent qu’avoir la foi est suffisant. Pourriez-vous clarifier l’importance que revêt la croyance pour le musulman et de quelle manière celle-ci se reflète sur sa vie, sur sa personne, ainsi que dans sa vie en société et ses relations avec les non-musulmans ?

 

Réponse : Corriger la croyance est la base car les deux attestations de foi : La Ilaha Illa Allah et Muhammed Rassoul Allah constituent le premier pilier de l’islam. Et corriger la croyance fut la mission première des Messagers, afin que l’ensemble des œuvres parmi les actes d’adorations et des interactions soient basés sur celle-ci.

⇒ Sans correction de la croyance, les œuvres n’ont aucune utilité.

 

Allah تعالى a dit :

S’ils avaient associé (à Allah) ce qu’ils auraient œuvré aurait été vain.
Sourate Al An’am, v.88.

C’est-à-dire que leurs œuvres auraient été caduques.

Également sa parole :

Très certainement, celui qui associe à Allah, alors Allah lui interdira l’accès au paradis et son refuge sera le feu, et point de secoureurs pour les injustes.
Al Ma’ida, v.72.

Et Nous t’avons révélé à toi ainsi qu’à ceux qui t’ont précédé que si tu associais (à Allah), tes œuvres seraient vaines et tu serais très certainement du nombre des perdants.
Az Zumar, v.65.

 

Et au regard de ces textes ainsi que d’autres apparaît clairement l’importance de corriger la croyance, et qu’elle est la priorité première dans la prédication. La première chose par laquelle s’effectue la prédication est de corriger la croyance.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم est demeuré à la Mecque treize années après son envoi, appelant les gens à corriger la croyance et au Tawhid. Les autres obligations cultuelles ne lui furent révélées que lorsqu’il fut à Médine.

Na’am, la prière lui fut prescrite à la Mecque avant la hijra, et le reste des obligations cultuelles lui furent prescrites après celle-ci, ce qui prouve que les actes ne lui furent demandés qu’après avoir corrigé la croyance.

Et celui qui dit que la foi suffit et ne se préoccupe pas de la croyance, ceci est contradictoire. Car la foi ne peut être considérée comme telle que lorsque la croyance est correcte. Mais à partir du moment où la croyance n’est pas authentique, alors il n’y a ni foi ni religion.

 

Sheikh Al Fawzan / Al Mountaqa Min Fatawa Sheikh Saleh Al Fawzan / V.1 p. 38.
traduit par SalafIslam.fr

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