Concernant la récitation du Coran et l’état d’impureté – Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî


Concernant la récitation du Coran et
l’état d’impureté

Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî

 

 

101/ ‘Ali ﺭﺿﻲ ﺍﻟﻠﻪ ﻋﻨﻪ rapporte :

Le Prophète ﷺ nous enseignait le Coran tant qu’il n’était pas en état d’impureté majeure.
Da’îf / Abû Dawûd – 229.

Shaykh Ar-Râjihî dit : «Celui qui est en état d’impureté majeure ne doit pas réciter le Coran, en raison du hadith : « Quant à celui qui est en état de grande impureté, alors pas même un verset.»

Al-Albânî dit : Le hadith de ‘A-ishah رَضِيَ اَللَّهُ عَنْهَا : « Le Prophète ﷺ mentionnait Allah en toute situation » montre que celui qui est en grande impureté majeure peut réciter (par cœur) le Coran, car le coran est un rappel, Allah dit :
Nous t’avons révélé le Rappel
Sourate An-Nahal, V.44.

Mais il est meilleur de le lire en état de pureté d’après la parole du Prophète ﷺ après avoir fait le At-Tayammum et répondu au salut (As-Salâm) : « J’ai détesté évoquer Allah sans être en état de pureté. » Muhâmir ibn Qunfudh rapporte qu’il se rendit chez le Prophète alors qu’il était en train d’uriner. Il le salua, mais le Prophète ﷺ ne lui répondit qu’après avoir accompli ses ablutions, puis il s’excusa et dit :

« J’ai d J’ai détesté évoquer Allah sans être en état de pureté. »
As-Sahîhâh – 834.

Puisque As-Salâm est un des noms d’Allah, le Prophète ﷺ à détesté L’évoquer sans être en état de pureté. Cela montre que lire le Coran sans être en état de pureté. Cela montre que lire le Coran sans être en état de pureté est détestable à plus forte raison encore. Il ne convient pas de généraliser la permission pour celui qui est en état d’impureté (majeure) de réciter (par cœur) comme le font certains de nos frères parmi les adeptes du hadith.
As-Sahîhâ – 406.

Il dit également : Concernant le fait de toucher le Coran en état d’impureté majeure, le sens le plus correct et – Allah est le plus savant – est que la parole :

« Ne touche le Coran que celui qui est pur. »
Irwâ’Al-Ghalîl – 1/158
Al-Albânî dit : « Aucune chaîne de transmission de ce hadith n’est exempte de faiblesse, mais c’est une faiblesse légère, car aucun des transmetteurs n’est accusé de mensonge… Ainsi, l’âme s’apaise quant à l’authenticité [de la signification] du hadith. »

…désigne le croyant, qu’il soit en état d’impureté majeure ou mineure, d’une femme indisposée, ou qu’il est une impureté sur le corps, en raison de sa parole :

« Le croyant n’est jamais impur »
Al-Bukhârî – 285 et Muslim – 371.

Les sens du hadith est donc d’empêcher le polythéiste de toucher le Coran, comme dans le hadith où il est rapporté :

« Le Prophète ﷺ a interdit de voyager en possession du Coran vers la terre de l’ennemi. »
Muslim – 1869.

Tamâm Al-Minnah, p.107.

Il dit encore : « Il n’existe aucun Texte clair interdisant de toucher le Coran à celui qui est en état d’impureté majeure ou mineure. »
Fatâwâ Al-Madînâh wa-l-mârât p.116.

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Extrait tiré du livre :

BOULOUGH AL MARÂM (Tome 1)
Écrit Par Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî

Pages 136/137 – Éditions Tawbah

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Note 4,9/5 ⭐⭐⭐⭐⭐ (selon 13 avis)


Retranscription autorisée par les éditions TAWBAH.

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