En me disputant avec mon frère j’ai juré de ne plus remettre les pieds chez lui, dois-je m’acquitter d’une expiation pour ce serment ? – Sheikh Ibn ‘Utheymin


En me disputant avec mon frère j’ai juré de ne

plus remettre les pieds chez lui, dois-je

m’acquitter d’une expiation pour ce serment ?

Sheikh Ibn ‘Utheymin

 

 

Question : Une dispute a éclaté entre mon frère et moi alors que nous étions chez lui. Lorsque la dispute a pris des proportions, j’ai juré de ne plus remettre les pieds chez lui.
Aujourd’hui je désire lui rendre visite. Suis-je contrainte d’expier dans ce cas mon serment ? En sachant qu’il a déménagé de l’endroit où nous nous étions disputé. Et l’expiation doit-elle être effectuée avant que je ne lui rende visite ou bien après ? Éclairez-moi qu’Allah vous rétribue en bien.

 

Réponse :
Mon conseil à celle qui pose la question et aux auditeurs qui écoutent mes paroles est qu’ils ne se précipitent pas dans les serments.
Plutôt, lorsqu’ils se mettent en colère, qu’ils recherchent la protection d’Allah contre le diable banni.

Qu’ils ne hâtent pas ni se précipitent à prêter serments. Et dans le même genre d’agissement et qui est encore pire, le cas de celui qui se précipite à répudier son épouse, dès la moindre colère, il divorce sa femme et ceci est une erreur.

Et il a été authentiquement rapporté dans le Sahih d’Al Boukhari qu’un homme interrogea :

Ô messager d’Allah, fais-moi une recommandation.

Il lui répondit :

Ne te mets pas en colère.

L’homme lui redemanda la même chose plusieurs fois et il répéta :

Ne te mets pas en colère.

Quant à la question de l’interrogatrice, alors nous disons :

Rends-toi chez ton frère, dans l’ancienne ou nouvelle demeure et expie ton serment, peu importe que tu l’expies avant ou après lui avoir rendu visite[…]

L’expiation consiste à ce que tu nourrisses 10 indigents, ou à les vêtir, ou bien à affranchir. Ces trois choses-là sont laissées au libre choix de la personne, si elle n’en est pas capable alors qu’elle effectue un jeune de trois jours consécutifs.

 

Sheikh Ibn ‘Utheymin / Fatawa Nour ‘Ala d Darb / V. 11 p. 510 – 511.
traduit par SalafIslam.fr

Partager cet article avec vos proches :

 

pdfsi

Partenaire: