Concernant les choses n’ayant pas d’équivalent à l’époque des Compagnons
et l’effort d’interpretation (Ijtihâd)

L’Imam Al-Barbahârî et Shaykh An-Najmi

 

 

“Personne n’a la permission d’adopter une chose sur laquelle n’étaient pas les Compagnons du Messager d’Allah ﷺ, ou encore d’appeler à une chose inventée avant lui par les adeptes de l’innovation, car il serait alors comme celui qui l’a inventée.”

Concernant sa parole : “Personne n’a la permission d’adopter une chose sur laquelle n’étaient pas les Compagnons du Messager d’Allah ﷺ” sa preuve réside dans les propos du Prophète ﷺ concernant le groupe sauvé : “Ils sont ceux qui se conforment à ma voie et celle de mes Compagnons.” 

Il m’apparaît que dans les propos de l’auteur on comprend qu’il n’est permis à personne d’adopter une chose sur laquelle n’étaient pas les Compagnons du Messager d’Allah ﷺ, mais cela demande à être détaillé.
Si quelqu’un adopte une chose qui n’avait pas d’équivalent à l’époque des Compagnons, mais qui fait un effort d’interprétation (Ijtihâd) et une analogie avec ce qui pouvait exister à l’époque des Compagnons, il convient de dire que cela est permis – si Allah le veut – si cette personne est apte à pratiquer l’Ijtihâd, qu’elle connaît ce qui a amené l’unanimité et la division, et qu’elle connaît les Textes religieux.
En dehors de cela, il convient à celui qui pratique l’Ijtihâd de suivre ce sur quoi étaient les Compagnons du Messager ﷺ.

Il est une autre question qui est que celui qui pratique l’Ijtihâd à propos d’un Texte et qui dit une chose que personne parmi les Compagnons du Messager d’Allah ﷺ n’a dit, mais qui pourtant semble être correcte et en accord avec les [principes] généraux exposés dans le Coran, la Sunna et la voie des Compagnons, cela peut également être accepté, si Allah le veut, selon ce que je considère, et Allah est le plus savant.

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Retranscription autorisée par les éditions TAWBAH.