Le blâme de ‘Âisha sur ce qu’elle considérait
aller à l’encontre de la Sunnah
‘Abd ar-Rahmân Ibn Ismâ’îl Al Hâchemî
‘Âisha : On parla devant elle de ce qui peut pousser à interrompre la prière (le chien, l’âne et la femme) et elle de dire :
« Vous nous comparez aux ânes et aux chiens ! Par Allah, j’ai vu le Prophète ﷺ prier tandis que j’étais allongée sur le lit, entre lui et la Qibla ! Et, ayant voulu me déplacer pour un certain besoin, je me faufilais du côté des pieds du lit ; je ne voulais pas m’asseoir [sur le lit] et causer un certain mal au Prophète ﷺ. »
Remarque : Notre shaykh Muqbil رحمه الله a dit :
« Trois personnes se sont distinguées par le fait de réprimander sévèrement des pratiques au sujet desquelles aucun hadith ne leur ait parvenu* et [il cita] : Âisha et ‘Umar رضي الله عنهما, et Ibn Al ‘Arabî as Sunnî. »
*212 C’est-à-dire sur des choses qu’ils considéraient contraire à la sunnah car la parole du Prophète ﷺ ne leur était par parvenue.
D’après Masrûq, ‘Âisha رَضِيَ اَللَّهُ عَنْهَا, dit :
Celui qui te dit que Muhammad avait vu son Seigneur, a menti. Car Allâh dit :
Les regards ne peuvent l’atteindre.
Sourate 6 verset 103.
Et celui qui te dit qu’il connaît l’invisible a aussi menti, Allâh dit :
Nul ne connaît l’invisible en dehors d’Allâh.
214 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
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Extrait tiré du livre :
’Aisha رَضِيَ اَللَّهُ عَنْهَا
L’épouse pure, Véridique et Bien-Aimée du Prophète ﷺ
Écrit Par ‘Abd ar-Rahmân Ibn Ismâ’îl Al Hâchemî
Page 97/98 – Wadi Shibam Éditions
Note 5/5 ⭐⭐⭐⭐⭐ (selon 1 avis)
Retranscription autorisée par les éditions WADI SHIBAM.