Conseille ton frère comme si ce conseil était pour toi
Sheikh Abderrahman As Sa’di
D’après Abi Houreyra ﺭﺿﻲ ﺍﻟﻠﻪ ﻋﻨﻪ :
Le Messager d’Allah ﺻﻠﻰ ﺍﻟﻠﻪ ﻋﻠﻴﻪ ﻭﺳﻠﻢ a dit :
Les droits dont le musulman dispose sur son frère musulman sont au nombre de six.
Il fut demandé :
Quels sont-ils ô Messager d’Allah ?
Il répondit :
⇒ Lorsque tu le rencontres passe-lui le Salam.
⇒ Lorsqu’il t’invite, réponds à son invitation.
⇒ Quand il te demande un conseil, prodigue-le-lui.
⇒ Lorsqu’il éternue et loue Allah alors implore pour lui la miséricorde.
⇒ Quand il est malade, rends lui visite,
⇒ et lorsqu’il décède alors suis son convoi funéraire.
Muslim n.2162.
Commentaire de la partie du hadith :
Quand il te demande un conseil, prodigue-le-lui..
• C’est à dire que lorsqu’il te consulte au sujet d’une affaire, devrait-il l’entreprendre ou non. Alors conseille de la manière dont tu l’aimerais pour toi-même. Si cette chose est profitable sous tous ces aspects, alors encourage-le à l’accomplir. Si cela peut s’avérer préjudiciable, mets-le en garde contre cela. S’il s’y trouve à la fois un bénéfice et un préjudice, alors détaille-le-lui et pèse le pour et le contre entre les intérêts et les préjudices.
• Agis de même lorsqu’il te consulte au sujet d’entreprendre quelque chose avec quelqu’un, que ce soit pour le marier ou se marier avec. Prodigue-lui le meilleur des conseils sans rechigner et donne-lui un avis selon ce que toi-même tu ferais dans cette situation.
• Prends garde de le tromper à ce sujet car celui qui trompe les musulmans n’est pas des leurs, et en agissant ainsi la personne aura failli à son devoir de prodiguer le bon conseil.
Ce devoir de prodiguer le conseil est un devoir dans l’absolu, mais il est encore plus impérieux lorsque ton frère te le demande et t’interpelle pour avoir un avis profitable. Voilà pourquoi dans ce hadith, le conseil a été rattaché aux autres droits immuables dont jouit le musulman sur son frère.
Sheikh Abderrahman As Sa’di / Bahjatou l Qouloub Al Abrar Wa Qourratou ‘Ouyoun Al Akhyar fi Sharhi Jawami’ Al Akhbaar / p. 107.
traduit par SalafIslam.fr
Partager cet article avec vos proches :