Notre devoir envers les compagnons – Abdoullah Ibn Sheikh Muhammed Sa’id Raslan


Notre devoir envers les compagnons

Abdoullah Ibn Sheikh Muhammed Sa’id Raslan

 

 

 

Question : Quel est notre devoir envers les compagnons du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et sa famille ?

 

Réponse :
Ce qui nous incombe envers eux rassemble plusieurs choses :

 Que nos cœurs et nos langues soient préservés de tout ressentiment ou critique envers eux, nous devons propager leurs mérites et nous abstenir de faire état de leurs défauts ou de ce qui a pu survenir entre eux et demander à Allah de les agréer.

 

Allah تعالى a dit dans la traduction rapprochée du sens du verset :

Les tout premiers [croyants] parmi les Émigres et les Auxiliaires et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrée, et ils L’agréent. Il a préparé pour eux des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, et ils y demeureront éternellement. Voilà l’énorme succès !

Sourate At Tawba, v. 100.

 

 Nous devons savoir et avoir la conviction qu’Allah تعالى a eu connaissance de ce que renfermait les cœurs de ceux ayant participé à la bataille de Badr et dit donc à leur sujet :

Agissez comme bon vous semble, Je vous ai de toute façon pardonné.

Muslim, Abou Daoud 4654 – At Tirmidhi 3305 et Ahmed 10580.

Ils étaient un peu plus de 300.

De même que :

Aucun de ceux qui ont prêté allégeance sous l’arbre n’entrera au feu.

At Tirmidhi 3860 et 3864 – Abou Daoud 4653.

Mais Allah les a plutôt agréé et eux l’ont agréé comme Seigneur, ils furent à cette occasion 1400. Il fut dit aussi 1500.

Allah تعالى a dit dans la traduction rapprochée du sens du verset :

Allah a très certainement agréé les croyants quand ils t’ont prêté le serment d’allégeance sous l’arbre. Il a su ce qu’il y avait dans leurs cœurs.

Sourate Al Fath, v.18.

 

• De même que nous témoignons qu’ils forment le meilleur siècle de l’histoire de cette communauté qui est quant à elle la meilleure des communautés et que celui qui après eux dépenserait l’équivalent en or de la montagne de Uhud alors ceci n’aurait même pas la valeur de ce que contenait la paume de main de l’un d’entre eux ni même la moitié de cela.

 

L’on doit également avoir pour croyance qu’ils ne furent pas infaillibles et qu’il est admis qu’ils puissent être sujets à l’erreur. Cependant ils sont considérés tels des Moujtahidoun. Celui d’entre eux qui a vu juste aura deux récompenses et celui qui s’est trompé aura tout de même une récompense pour son effort, et que son erreur lui est pardonnée.

Ils ont en termes de mérite et de bonnes œuvres ce qui dissipe largement ce qui aurait pu survenir d’eux comme chose moins bonne si tant est que cela soit arrivé.

 

De même que l’on proclame au sujet des épouses du Prophète صلى الله عليه وسلم ainsi que sa famille qu’ils sont ceux de qui Allah a éloigné d’eux toute turpitude et les a rendu totalement purs.

 

Et nous nous désavouons de toute personne qui aurait dans son cœur un quelconque ressentiment à l’encontre des compagnons du Messager d’Allah صلى الله علبه وسلم ou bien qui l’exprimerait par sa langue, que ce soit contre l’un d’eux ou un membre de sa famille, et ceci afin de sauvegarder sa recommandation :

N’insultez pas mes compagnons.

Al Boukhari 3673 – Muslim 2541.

Et :

Je vous rappelle Allah en vous enjoignant de bien agir envers les gens de ma famille.

At Tirmidhi 3863.

 

Abdoullah Ibn Sheikh Muhammed Sa’id Raslan / p. 126 à 128.
traduit par SalafIslam.fr

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