L’obligation pour la femme d’être au service de son mari – Sheikha Umm ‘AbdiLLah Al Wadi’iya


L’obligation pour la femme d’être au service de son mari

Sheikha Umm ‘AbdiLLah Al Wadi’iya

 

…et un groupe parmi les savants ont opté pour l’avis qu’il est obligatoire à la femme d’être au service de son mari. Parmi eux : Abou Thawr, Abou Bakr ibn abi Shayba et Abou Is’haq al Jouzjani.

Et c’est l’avis adopté par Sheikh Al Islam Ibn Taymiyya. Il a en effet proclamé dans ses fatawas : Le verset : ” …. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah….” (v.34 Sourate An Nissa ).

→ Le verset implique l’obligation pour la femme d’obéir à son mari dans l’absolu se traduisant par être à son service, le suivre en voyage, lui permettre de disposer d’elle et autres... tout comme ce qui se trouve dans la sounnah du messager d’Allah l’indique comme dans le hadith : “Si j’avais dû ordonné a quelqu’un de se prosterner pour autrui, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari”.

C’est également l’avis de son éminence, Sheikh Al Albani qui a répliqué a la majorité, eux qui disaient qu’il n’est pas obligatoire à la femme d’être au service de son mari car le contrat de mariage implique le fait de pouvoir jouir de l’autre et non que l’un soit au service de l’autre.

Il leur a répliqué dans son livre “Les bienséances relatives aux noces dans la sounnah purifiée” à la page 288 :

“La parole de certains: le contrat de mariage implique la possibilité de jouir de l’autre et non pas que l’autre soit à son service est rejetée et ceci car la possibilité de jouir de l’autre est également donnée à la femme avec son mari. Ils sont donc égaux de ce point de vue là. Et l’on sait qu’Allah تعالى a prescrit à l’époux une chose en plus vis à vis de son épouse, n’est ce pas qu’il s’agit de dépenser pour elle ainsi que de la vêtir et la loger ?

L’équité implique donc que lui soit imposé en contrepartie de cela autre chose envers son mari, et il s’agit d’être à son service, d’autant plus qu’il a autorité sur elle, ceci étant établi dans le noble qur’an comme on l’a vu précédemment.

Si elle même ne s’attelle pas à être a son service dans le foyer, alors ce sera lui qui sera contraint d’y être ce qui la conduira elle à avoir l’autorité sur lui. Ce qui est l’opposé de ce qu’implique les versets coraniques comme cela n’échappe à personne. Le fait qu’il incombe à la femme d’être au service de son mari est une chose affirmée et confirmée, et c’est ce qui est voulu.

De même que si l’homme venait à être lui au service de sa femme, cela produirait deux situations en totale disparité. D’un côté l’homme qui serait à la fois occupé à servir sa femme et à fournir des efforts pour rechercher et obtenir la subsistance et de l’autre, la femme chez elle, dans sa maison, plongée dans l’oisiveté, n’accomplissant rien de ce qui lui incombe de faire. Et le mal insidieux qui résulte d’une telle situation est clair dans la chari’a, elle qui donne aux époux des droits équivalents, voir même qui a accordé à l’homme un degrés au dessus.”

Fin des propos de Sheikh Al Albani.

 

Sheikha Umm ‘AbdiLLah Al Wadi’iya / les caractéristiques de la femme vertueuse, / p. 126/127
traduit par SalafIslam.fr

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