Porter un enfant lorsqu’on prie – Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî


Porter un enfant lorsqu’on prie

Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî

 

 

180/ Abu Qatâdah ﺭﺿﻲ ﺍﻟﻠﻪ ﻋﻨﻪ rapporte :

Le Messager d’Allah ﷺ priait en portant Umâmah Bint Zaynab. Il la posait au sol en se prosternant et la reprenait en se relevant.
Sahîh / Al-Bukhârî – 516 et Muslim – 534.

Dans la formulation de Muslim, il est rapporté : « Alors qu’il dirigeait la prière à la mosquée. »

Shaykh Ar-Râjihî dit :
Le hadith indique que porter un enfant et le poser n’invalide pas la prière, au même titre que le fait de toussoter, de faire un signe de la main pour répondre au salut, d’ouvrir la porte si elle est proche comme l’a fait le Prophète ﷺ pour ‘Â-isha رَضِيَ اَللَّهُ عَنْهَا. Cela montre la largesse de l’islam, et c’est une réfutation à ceux qui agissent avec outrance.

Si on porte un enfant et qu’il est sec ou qu’on ne sait pas dans quel état il se trouve, la base est qu’il est en état de pureté.

S’il est mouillé ou qu’il urine, si on le peut on enlève ce qui a été touché, comme le turban ou le keffieh, et on poursuit la prière ; sinon on recommence la prière. [La formulation de Muslim] indique également qu’il est permis aux enfants de venir à la mosquée.
Al-Ifâm – 1/122.

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Extrait tiré du livre :

BOULOUGH AL MARÂM (Tome 1)
Écrit Par Al Hâfidh Ibn Hajar Al Asqalânî

Page 223 – Éditions Tawbah

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Note 4,9/5 ⭐⭐⭐⭐⭐ (selon 13 avis)


Retranscription autorisée par les éditions TAWBAH.

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